Au cœur des débats mais pas en adéquation avec les enjeux écologiques actuels, nos modes de transports sont essentiels dans bien des domaines de nos vies : le travail, les usages quotidiens, les loisirs, etc.
Pourtant, l’offre actuelle des transports n’est plus adaptée aux réalités du pays, aux besoins et aux attentes des citoyens, notamment ceux les plus éloignés des grandes métropoles. Un changement profond doit s’initier …
Enjeux majeurs pour le climat, nos mobilités, essentiellement dépendantes des énergies fossiles, représentent une grande part des émissions de gaz à effet de serre, et donc constituent un levier efficace de réduction des émissions.
Le saviez-vous ? -30%, c’est la part des déplacements dans les émissions nationales de Gaz à Effet de Serre (GES). Considérable sur notre empreinte écologique, ce résultat implique de modifier urgemment nos habitudes et nos pratiques pour tendre vers une mobilité plus durable.
Cela passe par un changement important de nos habitudes.
Vélo, trottinette, covoiturage, autopartage… Les solutions de mobilités décarbonées
se sont multipliées dans les villes avec de nouveaux services accompagnés
par l’essor de l’électrique. Mais ces évolutions limitées territorialement peinent
à modifier les usages qui se portent encore largement sur la voiture.
Conformément à la Loi d’Orientation des Mobilité (L.O.M.), et de manière cohérente avec son Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET), l’Agglomération d’Agen, compétente pour les transports urbains et scolaires sur son périmètre territorial, est en cours d’élaboration de son plan de mobilité. Celui-ci apportera des solutions de mobilité pour répondre aux besoins de l’ensemble des habitants de l’agglomération, garantira le droit à la mobilité et assurera une équité de traitement sur le territoire. Il faut composer avec un territoire essentiellement rural, avec un centre urbanisé. Les solutions de mobilités devront donc être adaptées aux territoires ruraux peu denses.
Concomitamment à la création d’infrastructures sécurisées, elles peuvent également inciter leurs habitants à changer leurs habitudes à travers des politiques :
Ces actions reposent sur des investissements de moyen / long terme dont les impacts environnementaux et financiers s’inscriront sur les décennies à venir.
Dans ce contexte, les collectivités territoriales ont un rôle particulièrement important à jouer sur la problématique des transports. Par leurs politiques d’urbanisme et d’aménagement, elles organisent et répartissent les activités sur le territoire (logements, zones d’emplois, équipements publics, …) et définissent le schéma de circulation douce.
La Loi d’Orientation des Mobilités a été publiée au Journal officiel le 26 décembre 2019. Cette loi transforme en profondeur la politique des mobilités, avec un objectif simple : des transports du quotidien à la fois plus faciles, moins coûteux et plus propres.
Cette loi porte des investissements sans précédent :
13,4 Md€ sur la période 2017-2022, avec une priorité donnée aux transports du quotidien. Ce sont aussi des solutions nouvelles pour se déplacer plus facilement.
C’est également une volonté de tirer parti de la révolution numérique pour proposer de nouveaux services aux usagers.
Ce sont enfin et surtout des transports plus propres, avec notamment l’inscription dans la loi de la fin des ventes de voitures à énergies fossiles carbonées d’ici 2040, le déploiement de la recharge électrique ou encore le développement des Zones à Faibles Émissions (ZFE)